1. |
Ombres
02:56
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Est-ce que ton sang parvient jusqu’à tes extrémités
tes pieds sont froids
il fait noir
quatre corneilles qui voltigent sous
le stratus ouaté
tu n’en as aucune idée tu n’en as aucune idée
Comment peut-on reconnaitre son corps
dans la pénombre
s’assurer que c’est le sien
tu malaxes tes paumes ton visage
tes yeux sombres
tu essaies de te lever
tu essaies de te lever
Pendant des siècles tu dors parmi tes draps détrempés
à travers le verre embué
tu surprends l’horizon en train de s’embraser
et les ombres ont défilé
et les ombres ont défilé
La silhouette imperceptible
elle s’approche elle se penche elle dit
doucement
il faut que tu reprennes doucement
Les journées dorment
les journées dorment
les moineaux accompagnent les corneilles
la soupe est rouge
la soupe est verte
les journées dorment
doucement
il faut que tu reprennes doucement
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2. |
L'Anguille et le Crystal
06:02
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Je commence à voir trouble
je n'arrive plus à me faufiler sous les rochers
comme une anguille luisante
je ne peux plus me métamorphoser
parce que j'ai fini mon numéro
parce que mes écailles sont tuméfiées
où des écorces de mandarines avaient
commencé à moisir
quand mon pantalon est usé d'avoir trop
glissé sur les toboggans de ta réalité́
je me suis dit que ça ne valait pas la peine
on devient tout petit
si je deviens comme les écorces de mandarine
est-ce que tu as déjà̀ vu des silhouettes partir
et devenir des points noirs dans les champs
de neige qui se rejoignent ou disparaissent
dans la folie de la ville
dans le noir je me tais enfin
les deux pieds à terre je
je repense au printemps et c’est fini
on ne voit plus qu'un pan de lumière effiloché
traversé parfois par des roquettes qui étoilent
le ciel de leurs injustices
il y avait cette glace à la fraise
je suis figé
l'herbe est fumante et le ciel rouge reflète
nos cicatrices
et toi tu m'as giflé
comme on claque une porte
comme on brûle un temple
comme on pisse sur un feu pour l'éteindre
des cendres plein la bouche
comme la glace à la fraise
je sais maintenant que les choses sont
inacceptables
le salon est énorme
pendant que
je crois qu’il faut que je
pendant que les roquettes étoilent
le ciel de leurs injustices
passe la main dans mes cheveux
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3. |
Ombres (Version Longue)
04:56
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Est-ce que ton sang parvient jusqu’à tes extrémités
tes pieds sont froids
il fait noir
quatre corneilles qui voltigent sous
le stratus ouaté
tu n’en as aucune idée tu n’en as aucune idée
Comment peut-on reconnaitre son corps
dans la pénombre
s’assurer que c’est le sien
tu malaxes tes paumes ton visage
tes yeux sombres
tu essaies de te lever
tu essaies de te lever
Pendant des siècles tu dors parmi tes draps détrempés
à travers le verre embué
tu surprends l’horizon en train de s’embraser
et les ombres ont défilé
et les ombres ont défilé
La silhouette imperceptible
elle s’approche elle se penche elle dit
doucement
il faut que tu reprennes doucement
Les journées dorment
les journées dorment
les moineaux accompagnent les corneilles
la soupe est rouge
la soupe est verte
les journées dorment
doucement
il faut que tu reprennes doucement
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Table Basse Records Lausanne, Switzerland
Label indépendant, Lausanne, Suisse
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